vendredi, janvier 30, 2009

"Nous y sommes"

Nous y voilà, nous y sommes.
Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.

Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance.

Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine.

Nous avons construit la vie meilleure,

nous avons jeté nos pesticides à l'eau, nos fumées dans l'air,

nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines,

nous avons mangé des fraises du bout monde,

nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits,

nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche,

nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones,

franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.

Franchement on s'est marrés.
Franchement on a bien profité.

Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.

Certes. Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution. Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.

« On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui. On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.

C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissé jouer avec elle depuis des décennies.

La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau.

Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).

Sauvez-moi, ou crevez avec moi.





Evidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux.
D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.

Peine perdue.

Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

S'efforcer. Réfléchir, même.

Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.

Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.

Pas d'échappatoire, allons-y.

Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.

Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.

A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.

A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.

A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.



Fred Vargas

archéologue et écrivaine

jeudi, janvier 29, 2009

le 4 fevrier....


Dans une semaine... sur le quai de la gare,
A la Claude lelouch...
Il fait froid, il est 11heures et c 'est mercredi
Le train s'arrête et tu descends
Je suis là et je t'attends...

La main ds ton dos...je te sers contre moi parce que tu me manques
Et je t embrasse..pas pour l expo mais juste parce que je taime
Que j ai envie de te retrouver et que je suis sur...je serai tout chose...
Le bagage pesant une tonne.

La gare qui raisonne
Tu poses ton sac
L'émotion qui monte
La joie qui me démonte
24heures...juste ca...
L'ambiance d une gare
Un bruit de fond
Un bruit sourd
Un bruit muet
Abrutissant mais muet
Un regard un seul...
Le tien,
Le mien,
Le tien dans le mien....

Pour vivre et pousuivre,
Pour lire et relire,
Pour tracer et marcher
Pour espérer et profiter,
Pour escompter sans compter

Cette belle histoire...

Arno

mercredi, janvier 28, 2009

if we want it, it's right



come
let's slip away from this damn masqerade
just take my hand and let me lead the way
gone are the voices that inspire fools
to look for love where no love ever moves
so
let's settle in and do what lovers do
a wave of peacefullness that shoots right through
if we want it, it's right
if we want it, it's right
seems
every now and then a dream comes true
the skies turns everything from black to blue
now
maybe everything we do is wrong
a simple story turns into a song
if we want it, it's right
if we want it, it's right

Thomas Lybdhal

wow


mardi, janvier 20, 2009

BillyBoy100

lundi, janvier 19, 2009

Durex: Get It On...


vendredi, janvier 09, 2009

Jonathan Pietrzak


Jonathan Pietrzak étudie la danse au sein des écoles de la région du Creusot dès son plus jeune âge, débutant comme beaucoup par la danse classique, le jazz… et découvrant la danse contemporaine en 1996 au sein du groupe d’intervention de la compagnie Di-Helo.........
TEMPS 2.0
COMPAGNIE LE TUBE

jeudi, janvier 08, 2009

Le 7 decembre......"belo angelo"



8 décembre "il y a le ciel, le soleil, la mer et Arno.......













Week end à berck inoubliable...