lundi, janvier 30, 2006

Amélie Nothomb

Amélie Nothomb n'est pas une artiste comme les autres. Elle émerge du lot grâce à son parfum d'authenticité, d'audace, de conscience professionnelle et d'une humilité qui perdure et lui fait honneur. Nous allons, au fil de ces quelques pages Web nous offrir un petit voyage dans le monde troublant, et parfois même dérangeant, d'Amélie.


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« On ne sait rien de soi. On croit s'habituer à être soi, c'est le contraire. Plus les années passent et moins on comprend qui est cette personne au nom de laquelle on dit et on fait les choses » - Amélie Nothomb



Fille de l'ambassadeur et écrivain belge Patrick Nothomb, Amélie Nothomb est née au Japon, dans la ville de Kobé, le 13 août 1967. Profondément imprégnée par la culture nippone, celle-ci peut en effet se vanter d'être parfaitement bilingue dès l'âge de cinq ans. La jeune fille passe son enfance à suivre son père, de la Chine à la Birmanie en passant par New York ; une destinée d'expatriée et un sentiment de solitude qui l'incitent, petit à petit, à se replier sur elle-même.

Le débarquement en Belgique à l'âge de 17 ans, dans la patrie familiale, amplifie encore son mal-être. Se sentant rejetée dans sa nouvelle université où elle poursuit des études gréco-latines, elle découvre une culture et un mode de vie occidentaux qui lui avaient alors totalement échappés ; le choc est brutal.

C'est à partir de cette période qu'Amélie Nothomb commence à écrire, sans prétendre toutefois encore pouvoir vivre de sa plume. Elle continue en effet à chercher sa voie professionnelle, ce qui l'amène à retourner quelques temps au Japon. Auteur déjà de plus d'une vingtaine de manuscrits personnels, Amélie Nothomb décide de se lancer et publie à 25 ans son premier roman, Hygiène de l'assassin (1992), qui marque également son premier succès.

Véritable phénomène littéraire, la jeune femme enchaîne les publications à raison d'un livre par an, qui connaissent tous une impressionnante carrière commerciale. Le public apprécie le style romanesque et décalé de la jeune femme, toujours accompagné d'un humour subtil, mais qui le place directement face à ses pulsions intérieures. Parfois autobiographiques (Métaphysique des tubes) ou purement fictionnels (Les Catilinaires), ses romans sont nourris d'expériences personnelles mais qui pourraient être partager par tous.

Pour ne rien gâcher, l'excentricité de l'écrivain en font une invitée privilégiée des médias, la jeune femme n'hésitant pas à arborer des chapeaux extravagants ou un maquillage vif. Elle accompagne parfois ses prestations de quelques phrases percutantes, comme lors de l'émission Apostrophes où elle avait révélé à Bernard Pivot qu'elle se délectait de fruits pourris.

Stupeur et tremblements (1999) marque un tournant dans la carrière de la jeune femme. Déjà en raison de son triomphe (plus de 500 000 exemplaires vendus, son plus gros succès actuel, couronné par le Grand prix du roman de l'Académie Française), mais aussi vis-à-vis de la perception de son métier d'écrivain. Plus sage, plus discrète, Amélie Nothomb se défend dès lors d'une certaine extravagance passée et fuit les médias hors-période de promotion. Celle-ci préfère désormais se concentrer sur son travail (au moins quatre heures par jour, et ce dès quatre heures du matin) et partir sur les routes à la rencontre de ses lecteurs.

Ses livres sont parfois transposés au cinéma, comme Hygiène de l'assassin en 1998 et Stupeur et tremblements en 2003, et pour lequel Sylvie Testud reçoit le César de la Meilleure actrice. Il faudra patienter quelques mois encore pour connaître le successeur d'Antechrista, mais on peut d'ores et déjà vous dire que le manuscrit est prêt. En effet, Amélie Nothomb écrit environ trois livres par an, mais décide à chaque fois de n'en publier qu'un seul. Et de disparaître à nouveau ensuite...

dimanche, janvier 29, 2006

Césars...

France (Cinéma)
Annonce des nominations aux Césars 2006
Les nommés dans les différentes catégories des Césars 2006, qui seront remis le 25 février, ont été annoncés ce matin, vendredi 27 janvier. De battre mon cœur s'est arrêté, le film de Jacques Audiard, récolte dix nominations et part donc favori. On retiendra également dans la catégorie «Meilleure actrice dans un second rôle» celles de Catherine Deneuve pour Palais Royal et Cécile de France pour Les poupées russes, dans la catégorie «Meilleur espoir masculin» Louis Garrel pour Les amants réguliers . Mais on retiendra surtout les nominations dans la catégorie «Meilleur film étranger» des deux réalisateurs gay Alejandro Amenabar pour Mar adentro et Eytan Fox pour Tu marcheras sur l'eau.
par Dominique Chaudey

samedi, janvier 28, 2006

c'est peuto!.....



On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux. «
[Antoine de Saint-Exupéry]

vendredi, janvier 27, 2006

sous la neige!!!...

mercredi, janvier 25, 2006

Le Secret de Brokeback Mountain

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Le Secret de Brokeback Mountain




Rarement un film m'a autant bouleversé. Cela fait 3 jours que j'ai quitté la salle et je suis encore impregné des émotions que j'ai eues pendant la projection. Une expérience à ne pas rater.
J'ai été profondément ému par ce film....

Ah, l'homosexualité! Thème récurant, souvent mis en images au cinéma et trop peu original. D'un film à l'autre, les thèmes du scénario sont pratiquement les mêmes: Des garçons éfféminés à souhait, la folle de service, les agressions homophobes, les petits tracas et travers des gays étalés en long et en large et bien sur l'inévitable sida! le problème de ces films, c'est qu'il parlent d'homos, sans histoire et attrait particulier. Les autres films ne parlent pas d'hétéros, et cela laisse une très large place au scénario... Ici, le film ne parle pas d'homos d'amblé, mais d'une amitié sublime entre deux hommes qui se mue en Amour avec le temps et la complicité qui les unis. Ce qui laisse la place à un sénario plus riche et profond. Sur des images superbes une question est posé. Le spectateur interpelé: Faisons nous toujours le bon "choix"... Mais l'homosexualité n'est pas un choix. Une erreur vite faite, pour se fondre dans le moule de la société, et une vie ratée avec pour seule consolation, des souvenir et des regrets dans une armoire... Un film prenant et qui se doit d'interroger tous spectateur sur sa vie. On ne se marie pas pour faire plaisir aux copains ou aux parents, ni pour parraitre ce que l'on est pas. Un superbe film à voir par tous ceux qui doutent de leur sexualité et par ceux qui sont sur d'être bien rangés. Professeurs, ce message est pour vous: Emmenez vos élèves qui coient être sur de tout et connaitre tout de la vie, voir ce film. c'est une leçon de vie et d'humilité.





locdu - le 23/01/2006
2H14 de projection, 2H14 d'une qualité de silence éloquent dans une salle de cinéma. Chacun est avec soi même, livré a une emotion intense, et deja la perception d'etre face à un chef d'oeuvre. La vérité universelle servie par ce film rare tranche heureusement sur la tendance bavarde, démonstrative et manichéenne de la production américaine actuelle. Vrai qu'à certains égards on peut penser àu film de J. Ivory "Maurice" voire même à "La route de Madison". Quelle bon choix que cette nouvelle de Annie Proulx, suivie avec fidelité, quelle mise en scène, classique, sans fioritures, quelle direction d'acteurs et quels acteurs! ce film parle au plus profond de nous même, hommes et femmes,on y entre avec notre vecu, on y confronte douloureusement nos approximations à cette histoire d'amour simple entre deux etres, à cette complicité, rare, totale et honnete qui leur les unit et qui est plus forte qu'eux. J'ai déja vu le film deux fois et sans rechercher la delectation morose ou morbide je sais que je retournerai le voir. Plus qu'un simple désir c'est un réel besoin de replonger dans l' univers de pureté dépouillée que propose ce film qui est désormais en moi et va constituer longtemps une référence à bien des égards. Cela faisait tres longtemps que je n'avais plus "vibrer" au cinéma. Même si çà fait mal j'assume d'etre, et de le dire, submergé par l'émotion, je revendique ce droit même si je sais comme dit Ennis que "quand on peut rien y changer il faut vivre avec".Ceux qui raillent l'émotion des autres à la vision de ce film sont de l'espece de ceux qui pretendent qu'un garçon doit regarder le foot à la TV, et qui continuent de tuer impunément des Jack TWIST de par le monde. Ceux là ne verront jamais dans Brokeback Mountain qu'un western gay. Allez C'est l'heure d'aller au paddock cow boy! Merci M.ANG LEE, les Oscars çà serait bien mais l'hommage et la reconnaissance du public çà sera toujours mieux


Francispassion
Ang Lee nous fait cadeau d'un grand film qui réussit à éviter tous les pièges du genre et même à effacer le malaise que je redoutais au début de la projection pour laisser l'émotion et la réflexion l'emporter. Certes il n'existe pas dans la nature de l'Ouest américain un seul endroit qui ne soit pas merveilleux,mais disons quand même que les images sont sublimes. Le paysage vient toujours opposer sa majesté tranquille aux sentiments tumultueux des deux personnages qui s'aiment malgré les préjugés d'une société intolérante et hostile. Le cinéaste aurait pu rester bloqué sur le compteur 1963 1967,le début et les retrouvailles. Il a choisi l'option et il a bien fait de prolonger l'histoire dans le temps pour montrer l'évolution des moeurs et montrer Dieu merci que de nos jours, ce drame aurait moins de chances de se reproduire. Les deux personnages centraux sont superbement campés avec un des deux héros qui se bloque par rapport à la société(dramatique qu'en dira t on qui a pourri bien d'autres sociétés)et l'autre héros qui veut renverser la table et vivre sa passion sans frein. Tous les personnages du film sans exception existent fortement et comme dans toutes les grandes oeuvres sont portés par le film plus qu'ils ne le portent. La force de ce film est qu'il est universel et que sa puissance émotionnelle,sa force de conviction nous démontrent que tout être humain adulte a le droit de vivre sa vie amoureuse comme son coeur le désire et non pas selon la volonté des autres. Une belle leçon de tolérance et d'humanité.





arno94
Mille Merci !!!!!! enfin un film beau et pure ou les sentiments passent au dela des clichés d'une relation homo. un film emouvant avec un jeu d'acteurs extraordinaire. il merite 100 fois le Lion d'or de Venise et espere qu'il pourra se payer la part belle dans d'autres nominations, telle que les oscars. je n'ai qu'une chose à dire " allez le voir" et resortez de ce film en ayant de belle images en tete et realisez que la vie est belle. profitez du moment present, allez de l'avant quand l'occasion vous en ai donné. N'attendez pas d'avoir perdu l'amour pour vous rendre compte qu'il ou qu'elle etait là devant vous !!!!! bon film à vous et ne vous etonnez pas de verser une larme à la fin et de ne pas parler pendant quelques minutes voir quelques heures. EXCELLENT!!!!!!!!!!!!!!!!!


sirilsurfer
On en ressort abasourdi.Un merveilleux film où l'on rit et on pleure, comme dans "Ice storm", qu'Ang Lee avait aussi réalisé.C'est vrai, une histoire d'amour, et dans le schéma scénaristique, une construction parfaite : tout se résume à Brokeback Mountain: ces deux hommes qui sont sur deux campements différents et ne se voient qu'épîsodiquement pour manger ensemble.Ce sera le prélude de toute leur vie. Et c'est drole de repenser à cet instant,lorsque dans la montagne, Enis veut bien échanger avec Jack un confort relatif avec le campement d'en haut plus difficile... on retrouvera ce "sacrifice" chez Enis tout au long du film, allant jusqu'à perdre son boulot rien que pour retrouver son amant. Et dans le fond, on sent que Jack sera le point d'achoppement d'Enis. Le grand perdant, si en amour, il doit y en avoir un...et on pleure, lorsqu'Enis lache "je suis un raté"...l'amour l'a littéralement perdu. Oui, j'ai beaucoup pleuré, et beaucoup ri aussi. Un film réussi.Et une nouvelle rencontre avec Ang Lee. La première fut "Ice storm", où pareil, j'avais beaucoup ri, au hasard d'une soirée sur Arte. Et j'ai pleuré longtemps aussi, durant 10 bonnes minutes vers la fin du film, comme un idiot, j'avais craqué. Et ce n'est pas un hasard si on retrouve aujourd'hui Ang Lee pour ce film magistral..

AlcyonMick
Le genre de films qui vous embarque et ne vous lache pas , qui vous bouleverse et vous bouscule, qui vous fait aimer le cinéma. Un film silencieux mais retentissant. Fort, très fort, un chef d'oeuvre. Comme si l'inertie de cette société américaine, de ces sentiments retenus, de ces paysages grandioses , et du temps qui passe inexorablement, vous explosaient en pleine figure et vous assénaient une claque monumentale. A voir et à revoir.



Golden mountain
Le Secret de Brokeback Mountain a décroché le Lion d'Or lors de la 62e Mostra de Venise, en 2005. Le jury était présidé par le grand chef-décorateur Dante Ferretti.

Le film a, par ailleurs, été récompensé par 4 Golden Globes en 2006 (Meilleur film dramatique, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleure chanson).

Des chevaux et des hommes
Le Secret de Brokeback Mountain est le neuvième long métrage d'Ang Lee, cinéaste qui s'est essayé à différents genres, signant aussi bien une adaptation de Jane Austen (Raison et sentiments) qu'un film de super-héros (Hulk). Cependant, le thème de l'homosexualité était déjà au coeur de Garçon d'honneur, le film qui l'a révélé en 1993, tandis que Chevauchée avec le diable, sorti en 2001, avait déjà des allures de western.


Figure de Proulx
Le Secret de Brokeback Mountain est l'adaptation d'une nouvelle de Annie Proulx, publiée en octobre 1997 dans le New-yorker, et que l'on retrouve dans le recueil Close range - Wyoming stories, paru en 1999. Ce n'est pas la première fois qu'une oeuvre de cette auteur américain est portée à l'écran : The Shipping news, prix Pulitzer en 1994, a ainsi été adapté en 2001 par Lasse Hallström : sorti en France sous le titre Terre Neuve, le film réunissait Kevin Spacey, Julianne Moore, Judi Dench et Cate Blanchett.

Gus Van Sant pressenti
A la fin des années 90, Gus Van Sant, déjà auteur du western lesbien Even cowgirls get the blues (1995), avait souhaité réaliser Brokeback Mountain, et s'était même associé à l'époque avec Scott Rudin, le producteur de The Truman Show et The Hours. Le scénario de Larry McMurtry de Diana Ossana était prêt peu de temps après la publication de la nouvelle en 1997. Mais le cinéaste n'était alors pas parvenu à concrétiser ce projet, faute de trouver des comédiens qui acceptent d'endosser les rôles de cow-boys homosexuels. Joel Schumacher avait lui aussi envisagé de tourner cette adaptation, mais il dut également y renoncer. Finalement, le script est arrivé en 2002 entre les mains de Ang Lee, qui a décidé de tourner Hulk avant de se consacrer à Brokeback mountain.

Heath Ledger, confiant
Heath Ledger a signé pour le rôle d'Ennis Del Mar sans avoir ni rencontré, ni parlé avec le réalisateur Ang Lee : "J'étais très confiant de ce que deviendrait cette histoire entre les mains d'Ang Lee , explique-t-il. J'avais adoré le scénario parce qu'il était mûr et fort. Je n'avais encore jamais joué dans une histoire d'amour digne de ce nom. "

Intimité
Jake Gyllenhaal revient sur son rôle et sur son travail avec Heath Ledger : " Heath et moi, nous nous faisions suffisamment confiance pour prendre des risques. Ca a été merveilleux de créer une intimité avec lui. Il m'a aidé à me sentir à l'aise. Il me donnait envie d'être présent et c'est la meilleur chose que vous puissiez demander à la personne avec laquelle vous jouez." Heath Ledger évoque, quant à lui, ses appréhensions : "J'avais peur d'y aller, mais c'était une raison supplémentaire de faire le film."

Le coeur Ledger
Une idylle est née sur le plateau du Secret de Brokeback Mountain, entre Heath Ledger et celle qui incarne son épouse dans le film, Michelle Williams. Depuis le tournage, le couple a donné naissance à un enfant, Matilda, née le 28 octobre 2005.

Acteurs pressentis
Billy Crudup, Colin Farrell et Josh Hartnett font partie des acteurs qui avaient été pressentis pour jouer dans Le Secret de Brokeback Mountain.

L'homme du Texas
Le scénario a été co-écrit par un écrivain et scénariste américain, célèbre pour ses nombreux ouvrages sur le Texas, Larry McMurtry. Plusieurs de ces livres ont fait l'objet d'adaptations cinématographiques (La Dernière séance de Peter Bogdanovich en 1971, Tendres Passions en 1983). On lui doit également Lonesome dove, saga qui donna lieu à la fin des années 80 à une mini-série avec Tommy Lee Jones et Robert Duvall. Cette fresque sur l'Ouest américain connut un vif succès aux Etats-Unis.

La loi du silence
"Les cow-boys sont tellement timides, explique Ang Lee. ils ne savent pas quoi faire de leurs mains. Ils parlent peu. Dans la première scène, quand Ennis et Jack se rencontrent, il n'y a aucun dialogue. Larry m'avait écrit à propos de la culture ?non verbale' de l'Ouest. J'avais fait un film sur une culture du verbe avec Raison et sentiments. D'une certaine façon, celui-ci était plus difficile parce que s'ils n'expriment pas leurs sentiments et qu'ils communiquent de façon uniforme, alors un bon moyen de faire passer leurs sentiments est d'utiliser les éléments du Western : le paysage, le ciel, les animaux. "

mercredi, janvier 18, 2006

Amitié...




Les amis entrent dans notre vie pour une raison, une saison ou la vie entière. Si nous arrivons à déterminer, pour chaque rencontre, si nous l’avons faite pour une raison, une saison ou la vie, alors nous saurons comment réagir envers elle.

- La personne qui passe dans notre vie pour une RAISON :

C’est généralement pour combler un besoin que nous exprimons (consciemment ou non).

Elle est là pour nous aider à traverser des difficultés, pour nous fournir des pistes, nous guider ou nous soutenir, pour nous aider physiquement, émotionnellement ou spirituellement.

Cela peut nous sembler une aubaine et c’en est une.

Elle est aussi là parce que nous en avons besoin. Un jour, sans que nous n’y ayons la moindre part de responsabilité, cette relation fera ou dira quelque chose qui brisera le lien! Peut-être agira-t-elle de telle manière que nous ne pourrons continuer de cheminer à ses côtés.

Ce que nous devons réaliser alors, c’est que notre besoin a été comblé, notre désir satisfait, qu’il n’y a plus de raison de cheminer ensemble et qu’il devait être temps de se séparer.

- La personne qui passe dans notre vie pour une SAISON :

Parce que notre tour est venu de partager, d’évoluer ou d’apprendre. Elle nous apporte un sentiment de paix, ou nous fait rire. Il se peut qu’elle nous fasse découvrir quelque chose de nouveau, ou nous fasse faire quelque chose dont nous nous sentions incapable.

Celle-là nous apporte généralement une somme immense de joies. Mais ce n’est que pour une saison.

- Ceux qui sont là pour la VIE entière :

Ceux-là nous forgent pour la vie, nous aident à construire nos bases émotionnelles. Notre tâche est d’accepter les leçons, d’aimer et de mettre ce que nous avons reçu et appris, dans les autres relations qui émaillent notre vie. On dit que l’amour est aveugle, l’amitié, elle, est clairvoyante.

Merci de faire partie de ma vie!

Ce message a pour but de montrer aux gens qu’on les aime et de voir combien ils nous le rendent.

Dans tous les cas :

Travaille comme si tu n’avais pas besoin d’argent.

Aime comme si tu n’avais jamais été blessé(e).

Et danse comme si personne ne te regardait.

lundi, janvier 09, 2006

Lettre à un jeune poete...



Résumé
Lettres à un jeune poète ("méditation sur la solitude, la création, l'accomplissement intérieur") est l'une des oeuvres les plus connue et les plus accessibles de Rainer Maria Rilke. L'aventure poétique de Rainer Maria Rilke n'est pas limitée à la seule création, elle recèle également une réflexion sur l'acte littéraire.Dans les Lettres à un jeune poète, l'auteur révèle ses doutes tout autant que ses joies de créateur. Il répond à une longue missive qui lui fut envoyée par Franz Xaver Kappus, âgé de 20 ans, dans laquelle le jeune homme se confiait entièrement à lui. Les dix lettres qui constituent ce recueil ont été écrites par Rilke entre 1903 et 1908. Elles retracent le processus de maturation de l'auteur tout autant qu'elles portent en germe les thèmes centraux des Élégies de Duino et Sonnets à Orphée, ses oeuvres maîtresses. Rilke endosse à l'égard de Kappus le rôle de guide, cherchant à clarifier les enjeux essentiels de la poésie. Il lui fait part de la solitude nécessaire à toute entreprise littéraire, de la confrontation vitale avec la réalité crue, et lui fait pressentir le bonheur des "aubes nouvelles", ces extases fugaces qui compensent la douleur de l'enfantement poétique. Un voyage aux sources de la création. --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot

Le Quotidien de TETU du 09/01/2006




Une radio associative suspend un animateur homophobe

Trois garçons
s'apprêtaient à lancer leur émission «Sur un air gay», le 16 décembre
dernier, à 23 heures, sur les ondes de Radio M, radio associative de
Montélimar, quand un des animateurs bénévoles de l'émission précédente,
refusant de leur laisser l'antenne, et visiblement éméché, a tenu des
propos homophobes à leur encontre. Son émission a été immédiatement
rayée des grilles de la radio et lui, suspendu. La présidente de Radio
M a précisé que c'était la première fois qu'un tel dérapage arrivait
sur les ondes d'une radio «dont
l'éthique est de donner la parole à toutes les personnes, en
particulier à ceux qui ne l'ont pas: femmes, travailleurs immigrés,
homos». Elle a présenté ses excuses à ses auditeurs et à la
communauté gay et lesbienne plus largement. L'émission «Sur un air gay»
est diffusée un vendredi sur deux à 23h sur le 88.3 FM.
par Ursula Del Aguila

vendredi, janvier 06, 2006